C’était samedi 12 janvier la cérémonie des voeux de Mgr Scherrer et du diocèse. On a parlé de nos frères et soeurs chrétiens de Côte-d’Ivoire, du sanctuaire de Pontmain ; et puis il y eut les voeux de l’économe au nom de tous les diocésains, et ceux de Mgr Thierry Scherrer. C’est sous le signe de la disponibilité, du travail et de l’espérance que le diocèse a placé l’année 2019. Extraits et texte intégral pour vous donner le programme !

 

Sous le regard de Marie, avec dans le coeur la belle parole du synode “Tu as du prix à mes yeux…”, voilà le programme de l’année pour les Mayennais appelés à l’espérance par notre évêque, alors que nous quittons une année assombrie par bien des drames. Car notre Église, fondée sur les promesses indéfectibles du Christ et sur la certitude de sa présence d’amour, aura de beaux jours devant elle.

 

L’émerveillement antidote au désenchantement

Il me semble que la disponibilité pour un chrétien, c’est d’abord une capacité de s’émerveiller. L’émerveillement me paraît le meilleur antidote à ce désenchantement collectif qui travers les générations d’aujourd’hui a fait remarquer notre évêque, reprochant que nous vivions le nez dans notre assiette. A propos de la sauvegarde de la création, l’évêque s’inquiète des méthodes employées qui ne serviront à rien si l’on ne commence pas par l’avènement d’une nouvelle sensibilité acquise par l’expérience de l’émerveillement. Cette expérience commence elle même par l’intégration de cette parole phare “Tu as du prix à mes yeux…”qui nous redit la valeur infinie que nous avons aux yeux de Dieu, véritable révélation fondatrice de chacune de nos existences.

 

Réintroduire l’estime, la bienveillance, la considération

Autre programme pour cette année 2019 : Plus que de pouvoir d’achat, ce sont des raisons de vivre et d’espérer, une sens profond à donner à l’existence, que cherchent nos contemporains. Ce sens ne peut être retrouvé qu’en promouvant un climat de confiance, d’écoute et de fraternité au sein de la société. D’où la nécessité de se rencontrer, non pas pour recueillir des informations en vue d’une stratégie… mais surtout pour réintroduire de l’estime, de la bienveillance et de la considération au coeur des relations qui tissent la trame des communautés humaines.

 

Se mettre au travail, vite !

2019 sera une année de travail, mais pas n’importe lequel : nous vivons un moment axial où les chrétiens doivent prendre conscience plus que jamais de leur originalité dans la société. Notre mission est d’aimer ce monde tel qu’il est comme ont su le faire les martyrs d’Algérie. Ils ont signifié par leur sang versé que leur vie était au service de tous. Une invitation à se mettre au travail, avec ses risques :  que cette année 2019 soit une année de labeur pour l’amour de nos frères dans ce monde que Dieu aime. Nous sommes tous ici dotés de dons merveilleux, partageons-les ! Ne cachons pas nos talents sous le boisseau de l’indifférence, du conformisme et du repli sur soi.

Au travail, et bonne année à tous ! 🙂

Véronique LARAT

Mgr Thierry Scherrer : Plus que de pouvoir d’achat, ce sont des raisons de vivre et d’espérer, un sens profond à donner à l’existence, que cherchent nos contemporains.
Au nom de tous les diocésains, Arnaud Trubert, économe diocésain a adressé ses voeux à l’évêque : le diocèse ne fait qu’un ; tout paroissien est un diocésain, tout diocésain est un paroissien. 2019 sera une année d’espérance en matière de finances. Année de labeur aussi pour l’équipe qui travaille aux côtés de l’économe.
Le Père Renaud Saliba, recteur du sanctuaire de Pontmain a présenté la deuxième année de préparation au Jubilé de l ‘apparition. Ce sera l’année de l’Espérance, en lien avec la deuxième parole de Marie aux enfants : Dieu vous exaucera en peu de temps.
Jean-Louis et Denise Viot, aux côtés des Pères Dominique Traoré, Félix Kinaya et Pierre-Marie Perdrix, ont témoigné de la visitation de 30 Mayennais dans le diocèse de Katiola en Côte-d’Ivoire, en octobre dernier.