Des mirages aux visages : osons le passage !

Les écrans ont envahi nos rues, nos maisons, nos salons et même nos poches… Les publicités en tout genre y surgissent, de façon ciblée. Nous sommes chacun un œil à divertir, un marché à conquérir, un consommateur à séduire…

Nous vivons ainsi dans un monde où la consommation est reine. Toujours plus, toujours mieux, pour être « heureux » !… Les marques, le dernier smartphone, la super bagnole, les vacances ici ou là : autant d’objets qui brillent de tous leurs feux. Il ne faudrait quand même pas avoir l’air d’un plouc…

Ces mirages de la consommation créent bien des déceptions et des amertumes… Des jalousies et de la violence aussi.

Avec le Carême, nous devenons un œil à convertir, un cœur à réjouir, une terre à embellir… Nous apprenons à nous faire humbles et petits, dans un monde de performance où il faut toujours être forts, plus forts que les autres.

Quelque chose de tristement artificiel guette « l’homme augmenté » du transhumanisme : saura-t-il encore accueillir la faiblesse heureuse et l’horizon lumineux d’une éternité d’amour promise avec Dieu ?…

« Tu as du prix à mes yeux » : la vraie joie est une source enfouie en nous. Elle se découvre dans l’accueil et la rencontre de l’autre. Elle se nourrit de la confiance que Dieu nous fait. Dieu, qui va jusqu’à donner sa vie pour nous.

Alors, finis, les ravages : place aux visages !

Le jeûne, l’aumône et la prière : un kit 3-en-un, pour dissiper les mirages !