Célébrer la Toussaint et nos défunts

La Toussaint, est une fête sans cesse à réexpliquer. Trop fréquemment associée au fleurissement des tombes, elle se distingue pourtant de la commémoration des défunts célébrée le lendemain. Que les deux se suivent n’est pas un hasard non plus.

Avant de veiller à nos chers disparus, la Toussaint marque la confiance inébranlable que marque le chrétien pour son sort après la mort. Il y a de l’amour là-haut, à foison, il y a une bienveillance suprême qui nous attend. Et pour nourrir cette espérance, des hommes et des femmes ont donné leur vie tout entière et un peu plus encore pour nous rappeler sans cesse que rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu, sinon nous-mêmes. Ce sont les saints dont les existences ressemblent à des bûches qu’on jette dans la cheminée pour réchauffer le coeur ; des vies qui se sont enflammées pour nous dire, de manière ultime, de manière saisissante, que le désespoir n’est jamais le fin mot de la destinée humaine. La Toussaint c’est d’abord la fête de l’espérance chrétienne.

Horaire des messes

Toutes les paroisses proposent de vivre la Fête de la Toussaint. Aux portes de l’hiver, les chrétiens sont invités à fêter dans la joie, les hommes ou les femmes qui ont donné leur vie à Dieu et aux hommes de leur temps. Exemples pour les vivants d’aujour’hui, les Saints sont à l’honneur et nous sommes invités à les célébrer.

Vous trouverez en suivant ce lien, les horaires des célébrations dans chaque paroisse.

Toussaint et fête des défunts

Les chrétiens fêtent la Toussaint. Dans nos villes et nos villages, les cimetières refleurissent et nous nous souvenons de nos êtres chers. Quel sens donner à cette fête ?

Sens et histoire de la fête de la Toussaint

Sens et histoire de la fête de la Toussaint (1er novembre)


Que nous apporte la participation à la fête de la Toussaint ?

Cette fête rassemble bon nombre de pratiquants occasionnels qui viennent prier pour leurs morts. Sans doute ce n’est pas l’objectif de la fête de la Toussaint, mais leur participation peut être l’occasion pour eux de reprendre conscience du sens de la vie humaine.
La Toussaint leur rappelle que la vie humaine s’achève dans la vie totale avec Dieu au delà de la vie terrestre. L’évocation des saints du ciel nous apporte une lumière pour la vie actuelle. La fête de la Toussaint témoigne de l’espérance chrétienne devant la mort. Elle atteste qu’à la fin de notre existence terrestre la vie n’est pas détruite, elle est transformée. C’est la fête de la vie éternelle, la fête du ciel. Chaque personne est appelée à ressusciter un jour avec le Christ et à être associée à sa résurrection et à son bonheur éternel.
La Toussaint est la fête joyeuse de la victoire du Christ dans la vie de beaucoup d’hommes. La Toussaint est la fête de tous ceux qui sont admis à partager le bonheur de Dieu. Ils nous attendent et nous tendent la main : grands saints et saints anonymes qui ont entendu le message des béatitudes et y ont répondu. C’est la fête de tous les saints connus et inconnus, la fête de la grande foule des saints qui n’ont pas été canonisés.

La fête de tous les saints par Mgr Albert-Marie de Monléon, o.p., évêque de Meaux

 

La fête de la Toussaint

« Novembre a le front rutilant orné de pierres précieuses multiples il brille en beauté par la glorification de tous les Saints. »

Ces vers font partie d’un calendrier des saints connu sous le nom de calendrier métrique d’York. Il date de l’an 800. A la même époque, Alcuin, le conseiller de Charlemagne, écrivait : « Le premier jour de novembre est la solennité de tous les saints ». En 835, le pape Grégoire IV impose la fête à l’église franque. Elle se propage dans toute l’Eglise d’Occident. Cette solennité remplace la fête des martyrs qui était célébrée depuis le Vème siècle entre Pâques et Pentecôte. Le Pape Pie X, au XXème siècle, insère la Toussaint dans la liste des fêtes d’obligation, elle devient alors un jour chômé.

C’est une grande fête

Une fois par an, la liturgie nous fait regarder le ciel, « la cité sainte, la Jérusalem céleste » (Ap21,2). C’est la fête du Royaume de Dieu.

Un Royaume déjà là, auquel nous participons puisque nous sommes les disciples du Christ, un Royaume où se retrouvent, auréolés de la clarté de Dieu, tous ceux qui nous ont précédés dans la foi : les saints. Ils sont nombreux : la Vierge Marie, les apôtres, les martyrs et tous les autres, connus ou inconnus.

Un Royaume à venir, celui de la fin des temps que l’Apocalypse de l’apôtre Jean nous fait entrevoir : « J’ai vu une foule immense que nul ne savait dénombrer, de toute nation, de toute race, peuple et langue » (Ap 7,9). La foule de ceux qui « lavés dans le sang de l’agneau » chanteront la gloire de Dieu « pour les siècles des siècles ».
La fête de la Toussaint rassemble dans une même action de grâce les saints de tous les temps et nous redit que l’homme est appelé à vivre à jamais dans l’union et la joie de Dieu.

L’appel à la sainteté s’adresse à chacun de nous.

« Le Seigneur a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu et nous le sommes » (1 Jean 3,1). Pour devenir ce que nous sommes, accéder à la liberté, à la responsabilité de l’amour, les commandements de Dieu indiquent concrètement le chemin, comme un chemin de bonheur : « Heureux les pauvres. Heureux les doux… Heureux… »
« Nés par le Baptême à la vie d’enfants de Dieu, marchant selon l’Esprit à la suite du Christ, associés à sa passion et à sa résurrection, nous deviendrons peu à peu les bienheureux de l’Evangile » (Catéchisme des évêques de France n°634).

Les saints sont nos intercesseurs auprès de Dieu

Demander à la Vierge Marie et aux saints de prier Dieu, d’accéder à nos désirs est pour nous un acte naturel et spontané. Les saints sont les amis de Dieu, il est normal qu’ils prient avec nous, pour nous le Dieu de toute grâce. « Dieu éternel et tout puissant, une telle multitude intercède pour nous, réponds à nos désirs, accorde-nous largement tes grâces » (Oraison du jour).

Leur fidélité éclaire notre chemin

L’Eglise nous propose de tenir pour exemplaire la vie de ceux à qui elle a donné le titre de saints. Chacun d’eux a eu sa manière unique d’être uni au Seigneur. Nous n’avons pas à calquer notre vie sur tel ou tel. Mais l’exemple de leur foi, de leur don fait à Dieu et aux autres nous aide à croire, à espérer, à aimer. « Nous hâtons le pas, joyeux de savoir dans la lumière, les enfants de notre Eglise que tu nous donnes en exemple » (Préface du jour)

Marie HUAUME

Après la mort…

Qu’y a t-il après la mort ?
Où va t-on après la mort ?

Y a-t-il une vie après la mort ? Où va-t-on après la mort ?

Y a-t-il une vie après la mort ?

Oui, répond la foi chrétienne. La mort n’est pas la fin de tout car elle a été vaincue par la résurrection du Christ. Or la résurrection du Christ appelle la nôtre. Puisqu’il a été homme comme nous et qu’il a vécu entièrement donné aux autres, la vie nouvelle qu’il a reçue du Père, source de toute Vie, se communique par lui à nous.
Comment décrire cette vie nouvelle de ressuscité ? Ressusciter, c’est revivre totalement, dans notre être d’homme en entier, pas seulement notre âme. Mais ce n’est pas une réincarnation, c’est à dire une autre vie terrestre, fut-elle plus heureuse. En effet, dans les Evangiles, Jésus ressuscité a un corps qui n’est plus celui que nous connaissons, mais un corps glorieux ou spirituel. Transformé par la puissance de vie de Dieu, il est affranchi des limites d’espace et de temps inhérentes à notre vie sur terre. C’est que la vie nouvelle de ressuscité ne consiste pas à revenir au point de départ mais à participer à la vie même de Dieu en union avec tous les hommes de tous les temps.


Où va-t-on après la mort ?

Après la mort, la foi chrétienne dit que nous ressusciterons et que nous partagerons la vie de Dieu en union avec tout le genre humain. On appelle généralement paradis l’état de bonheur total que nous ressentirons dans cette communion. Ce n’est pas à proprement parler un lieu, même si la Bible, pour l’évoquer, utilise les images du jardin d’Eden.
Dans l’Ecriture, on trouve aussi une évocation de l’enfer avec des images fortes. Longtemps, ces images ont été utilisées sans discernement. Du coup, aujourd’hui, beaucoup en rejettent même l’idée. Pourtant l’Eglise maintient son existence. Le salut n’est pas automatique. La liberté de l’homme doit être prise au sérieux. Si l’homme est vraiment libre, il peut refuser de participer à la vie divine. L’enfer est donc « un autre nom du refus d’aimer » (Père Bernard REY).
Quant au purgatoire, l’Evangile n’en parle pas en tant que tel. La représentation de cet espace intermédiaire entre l’enfer et le paradis est née au cours de l’histoire de l’Eglise et a connu, elle aussi, des dérives. Aujourd’hui, les théologiens voient le purgatoire comme une étape de purification. En effet, au moment où nous serons face à face avec Dieu, ne verrons-nous pas clairement la plénitude de son amour et ne ressentirons nous pas la douleur d’y avoir si peu répondu ? Ce sera un peu comme un feu purifiant qui brûlera en nous tout ce qui nous éloignait de Dieu durant notre vie terrestre.

Béatrice PIGANEAU

La fête des morts

Fêter les morts est une démarche religieuse qui appartient à tous les temps, à toutes les Cultures. La fête chrétienne s’inscrit dans cette tradition humaine. En communion avec les morts. Fêter les morts comme des vivants. Approcher le mystère de la mort.

Le 2 novembre, être en communion avec les morts

La fête des morts, le 2 novembre

Fêter les morts est une démarche religieuse qui appartient à tous les temps, à toutes les Cultures. La fête chrétienne s’inscrit dans cette tradition humaine.

Forts de notre foi renouvelée par les célébrations de la Toussaint, nous pouvons faire mémoire des défunts en particulier de ceux que nous avons connus.

En communion avec les morts

Pendant le haut Moyen Âge, il était d’usage de célébrer l’office des morts à l’anniversaire du décès de chaque défunt. Ce n’est qu’en 998 que l’abbé de Cluny ODILON demanda à tous les monastères de son ordre de célébrer le lendemain de la Toussaint « La mémoire de tous ceux qui reposent dans le Christ par des psaumes, des aumônes et le sacrifice de la messe. » Cet usage passa peu à peu de la liturgie bénédictine à la liturgie de toute l’Eglise.
Les prières liturgiques du jour expriment l’espérance de la résurrection et la foi dans un bonheur éternel. Nous intercédons pour que nos morts « soient unis à Dieu dans son Royaume où nous espérons être comblés de gloire tous ensemble et pour l’éternité. » (Préface du jour)

Fêter les morts comme des vivants

En France, la visite au cimetière fait partie du rituel de la fête. Les familles vont se recueillir près des tombes de leurs défunts. C’est l’occasion de les rendre présents de rappeler leur vie. C’est important pour les enfants et les jeunes qu’on leur parle de ceux qui les ont précédés, de répondre à leurs questions : « Comment il était grand-papi Auguste ? » de les écouter rappeler leurs souvenirs « J’aimais bien ma mémé, elle jouait aux petits chevaux avec moi. » Si la visite au cimetière n’est pas possible, ce peut être l’occasion de regarder les albums de photos.

Approcher le mystère de la mort

La mort fait partie de la vie, c’est ce que disent les tombes fleuries aux couleurs de l’automne mais c’est une réalité pénible à intégrer. La préface de la messe nous invite à la méditation : « La vie n’est pas détruite, elle est transformée. » Avec le psalmiste nous faisons un acte de foi

Le Seigneur est ma lumière et mon Salut
De qui aurai-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie
Devant qui tremblerai-je ?

Le travail de deuil

 

  • Le travail de deuil
  • Le choc
  • Le déni
  • La phase des émotions et sentiments
  • La prise de conscience de la perte

 

La mort est une étape aussi pour les vivants

Le travail de deuil

Confronté à la mort d’un proche, chacun de nous est atteint profondément et a besoin que surgisse en lui le désir de guérir, de retrouver du sens à la vie.

Naguère, être en deuil c’était se mettre en retrait de tout ce qui était fêtes, manifestations publiques. Il fallait s’habiller de noir pendant plusieurs mois voire plusieurs années.
Ce que l’on avait déjà compris : le travail de deuil demande du temps. Ce temps de deuil n’est pas fait d’un seul tenant mais de différentes phases qui peuvent se superposer, s’entrecouper, se répéter.

Le choc

Le décès d’un être cher, surtout s’il est inattendu, produit un choc, une douleur intense. L’organisme réagit : le corps secrète des tranquillisants, la vie émotive est comme anesthésiée pour un temps. Il ne faut donc pas s’étonner de voir certaines personnes faire montre d’une apparente insensibilité ni-même, d’une certaine énergie, pour organiser la sépulture par exemple. Si cette étape se prolonge, elle entraîne inactivité, fatigue, dégoût de l’existence. « Mes enfants m’ont réveillée dit S. qui a perdu son mari. L’un d’eux a demandé un jour en rentrant de l’école : « Qu’est-ce que on mange aujourd’hui ? » Rien n’était prêt ! Cela n’est plus jamais arrivé ! »
Faire face aux obligations de la vie : manger, faire les courses, s’occuper de ses proches sont des bons moyens pour sortir de son état d’abattement. Prier aussi, peut-être : balbutier quelques invocations « Seigneur viens à mon aide. »

Le déni

Aux effets paralysants de l’état de choc peuvent s’ajouter ceux d’une sorte de négation du décès. On ne veut pas vraiment reconnaître la réalité de la perte ni éprouver la peine qui en résulte : « C’est un cauchemar ! » « Je ne veux pas toucher à ses effets personnels », « Je suis toujours unie par la pensée à mon mari, à ma femme. » L’entourage favorise parfois ces comportements : « Cela ne sert à rien de pleurer. » « Essaie de t’occuper l’esprit ! »
Nier la souffrance provoque le repli sur soi. On se mure pour se protéger de la peine et du regard des autres. Avoir mal n’est pas une fin en soi, mais prendre conscience de son chagrin, le ressentir vivement, clairement, est libérateur.

La phase des émotions et sentiments

C’est la période où peuvent surgir des sentiments mêlés.

  • La tristesse, c’est l’émotion caractéristique du deuil. Chacun des souvenirs, des espoirs est remémoré puis confronté à la réalité. Associé à l’idée de disparition, cela entraîne à chaque fois, désappointement, nostalgie. La tristesse peut s’exprimer par des larmes, des silences ou de l’agressivité : « Laissez-moi seul ! », « Vous ne comprenez pas ! »… L’attitude aidante est la compassion. La tristesse est à accueillir par les proches avec douceur et patience.
  • La culpabilité : « Je n’ai pas vu assez tôt qu’il (ou elle) était malade ! », « J’aurais dû voir sa fatigue ! », « J’ai appelé l’ambulance trop tard ! », « J’aurais dû lui dire combien je l’aimais ! » Ce genre de monologue intérieur est particulièrement destructeur parce que les remords paralysent. Des proches peuvent bien sûr rétablir les faits mais la vérité n’empêchera pas la personne en deuil de se faire des reproches. « Demander pardon à l’autre même en son absence aide à atténuer son sentiment de culpabilité et à reconnaître ses limites dans l’amour. » (Jean MONBOURQUETTE Aimer. Perdre. Grandir) Demander pardon au Seigneur si l’on est chrétien aidera à se pardonner à soi-même et à retrouver une certaine sérénité.
  • La colère, la révolte : Au cours du deuil, il est normal de ressentir de l’irritation, de la colère : « Pourquoi est-ce que cela m’est arrivé à moi ? » Le croyant même peut dire comme Job : « Enfin Seigneur qu’est-ce que tu as fait ? » « La révolte a un côté médicalement sain, dit Xavier THEVENOT, elle donne du mordant pour se battre. Elle est sursaut de la vie en nous. » Cependant, elle ne doit pas se transformer en amertume. « Ce n’est pas facile de gérer la révolte mais c’est là que la contemplation du Christ sur la croix est importante. » Jésus avait toutes les raisons de se révolter: « Père pourquoi m’as-tu abandonné ? » mais en même temps il a pu dire « Père je mets ma vie entre tes mains. »

La prise de conscience de la perte

La pleine prise de conscience de la mort de quelqu’un se fait au fur et à mesure que l’on se rend compte de ce qu’est la séparation. L’équilibre familial est rompu, l’équilibre personnel est affecté. Puis un jour tout devient clair : « Il ne reviendra plus jamais. » Aucun retour en arrière n’est possible. Alors la peine est là intense. C’est le trou noir mais au bout du tunnel il y a le début de l’acceptation profonde de la séparation d’avec l’être aimé. Acceptation qui permet de recommencer à vivre, pas à pas, et avec l’aide des amis, des proches. « Ceux qui sont passés par une épreuve analogue sont bien placés pour apporter une telle aide. » (Bernard SESBOUE, La résurrection et la vie.)
Au croyant, « La foi donne d’effectuer un véritable travail sur soi-même et avec les autres. Un travail, pas simplement « de deuil » comme disent les psychologues, mais un travail « de pâque » où il s’agit de quitter une certaine façon d’être, dans une vie complètement bousculée par la souffrance pour trouver petit à petit une autre manière d’assumer le réel. » (Xavier THEVENOT, Revue Don Bosco n°839).

Marie HUAUME

Prier pour les morts…

Faut-il prier pour les morts ?
Pourquoi faire dire des messes ?
Souvenir de nos défunts ?

Prier, se souvenir, dire des messes... et après ?

Faut-il prier pour les morts ? Pourquoi faire dire des messes pour eux ?

Dès les premiers siècles, l’Eglise a connu la pratique de prier pour les morts. C’est une des manières concrètes par lesquelles elle manifeste sa foi en la communion des saints. Pour l’Eglise, il existe effectivement une forme d’union entre ceux qui sont morts et ceux qui sont vivants. Cette union ne s’enracine pas dans une communication avec l’au-delà à la façon des tourneurs de table ou autres mediums. Elle a son fondement dans l’amour qui relie les hommes entre eux et avec Dieu et qui ne s’arrête pas à la mort grâce à la résurrection du Christ. C’est dans l’eucharistie, mémorial de la mort et de la résurrection du Christ, que la communion des vivants et des morts est réalisée de la façon « la plus éclatante » selon les mots du Concile (Lumen Gentium 50). Voilà pourquoi, elle est un des lieux privilégiés pour prier en communion avec tous les hommes de tous les temps.

Béatrice PIGANEAU

Se souvenir de nos défunts.

« Il y a en chacun de nous quelque chose que nous ne pouvons entièrement connaître parce que la vie est trop courte pour que les êtres se révèlent comme ils sont eux-mêmes, trop riches pour la pauvreté de nos rencontres et de notre temps. Maintenant ce lointain va se rapprocher, notre pensée les cherchera, et découvrira ce qu’ils ont été… Penser à ceux qui nous ont aimés, que nous avons aimés, c’est continuer à nous laisser saisir par leur lumière, comme ces étoiles dont le rayonnement nous atteint toujours, quoiqu’elles soient éteintes depuis longtemps. » (France QUERE)