
Le diocèse nous propose une dizaine de rendez-vous dans toute la Mayenne pour recevoir le sacrement du pardon. Sans compter tous ceux fixés dans nos paroisses. La démarche vaut le coup juste avant la grande fête de Pâques. Venez et voyez.
Que fait-on au cours des Journées du Pardon ? On prie, on chante, on écoute la Parole de Dieu. C’est l’occasion surtout de vivre un temps de réflexion personnelle sur notre vie. A l’issue de cette célébration vécue en Eglise, les personnes peuvent rencontrer individuellement un prêtre pour recevoir le sacrement du Pardon.
Que peut nous apporter le sacrement de réconciliation ?
Le sacrement de réconciliation est une rencontre avec Dieu qui se réalise par le moyen d’une rencontre avec un prêtre. On regarde sa vie devant Dieu en pensant à son amour miséricordieux. Cette rencontre nous transforme spirituellement. Stop aux listes de péchés qui conduisent à l’intrusion dans les consciences, au découragement, voire aux scrupules explique le Père Pierre-Marie Perdrix, chargé de la pastorale liturgique et sacramentelle pour le diocèse de Laval ; en avant pour se mettre devant Dieu, comme un enfant devant son Père.
Un besoin profond du coeur humain
Ce sacrement connaît actuellement une désaffection marquée ; beaucoup ont abandonné la pratique de la confession. Parallèlement, on n’a jamais autant “confessé” : dans les émissions nocturnes de radio, dans la rubrique « cœur » des magazines, sur le divan des « psy »… Il y a une exigence de communication personnelle dans la société technologique ou nous vivons.
Le sacrement de réconciliation apporte une réponse significative à cette exigence. Il répond à un besoin profond du cœur humain. Ce sacrement nous procure la paix du cœur, allège notre conscience sur laquelle pèse parfois une forte culpabilité. Il nous donne aussi une force pour nous guérir de nos faiblesses et apporte un élan à notre vie chrétienne.
Quel est le symbolisme du sacrement du pardon ?
Le symbole central du sacrement du pardon est la rencontre entre le prêtre et le pénitent.
Le pape Jean Paul II dans sa lettre aux prêtres sur le sacrement de réconciliation (Jeudi saint 2002) commente la rencontre de Jésus avec Zachée. (Luc 19,1-10). Il demande aux prêtres que le ministre du pardon, signe de Dieu Père, incarne pour le pénitent le visage du Bon pasteur. La rencontre personnelle entre le confesseur et le pénitent est donc la forme ordinaire de la réconciliation sacramentelle et l’absolution collectiven’ a un caractère qu’exceptionnel.
Quels sont les effets de l’absolution ?
On pense surtout au fait que l’absolution pardonne les péchés, mais elle fait plus que d’effacer, de pardonner les péchés. Elle opère une transformation, elle nous donne une grâce, une force qui nous libère de l’esclavage du péché. Saint Paul montre en effet que nous qui étions esclaves du péché, nous sommes affranchis du péché par le Christ (Romain 6,17-20)
Comment se passe le sacrement ?
Le sacrement est donné dans un dialogue entre le prêtre et le pénitent.
Le pénitent peut exposer brièvement sa situation familiale, ce qui permettra au prêtre de le guider de manière plus personnalisée. Ensuite il peut reprendre un passage de la Parole de Dieu qui l’a particulièrement éclairé.
Le pénitent avoue ses péchés de manière claire, simple et brève sans en cacher, mais sans entrer non plus dans les détails, puis demande le pardon de Dieu.
Le prêtre aide le pénitent à mesurer la grandeur de l’amour de Dieu et de son pardon.
Si le prêtre l’y invite, le pénitent peut dire un acte de « contrition » c’est-à-dire de regret de ses péchés soit par des mots spontanés, soit par une prière classique.
Le prêtre invite le pénitent à un acte concret ou à une prière qui manifeste une ferme volonté de vivre le pardon de Dieu. Cette prière ou cet acte donné au pénitent est appelée pénitence (on dit aussi réparation ou satisfaction) ; elle n’occulte pas les efforts personnels à vivre en vue de la transformation de vie. S’il est donné par le prêtre, il y a obligation pour le pénitent de vivre cet acte de pénitence avant sa prochaine confession.
Le prêtre donne l’absolution, le pardon des péchés, de la part du Seigneur.
Le pénitent et le prêtre peuvent (il n’y pas d’obligation) ensuite prier ensemble, en disant le Notre Père, par exemple, ou en lisant un psaume.
Le prêtre conclut par une prière de louange et/ou une parole d’envoi.
Comment s’y préparer ?
En méditant un passage de la bible : les textes bibliques du jour (présents dans le magnificat, le prions en église, l’évangile au quotidien), la parabole du fils prodigue, les Béatitudes etc.
En examinant sa conscience : si je repense aux dernières semaines écoulées, qu’est-ce qui me rapproche de Dieu et des autres ou au contraire m’en éloigne ? (paroles, pensées, actes, attitudes…).
Article réalisé à partir des explications
du P. Edmond Barbieux,
prêtre du diocèse de Roanne
Les Journées du Pardon en Mayenne
Samedi 10 mars : Villaines-la-Juhel de 10h à 12h
Vendredi 16 mars : Andouillé de 19h45 à 21h pour les paroisses St-Bernard-de-Clermont et St-Matthieu-sur-Mayenne.
Samedi 17 mars : Laval ND Cordeliers de 8h à 17h30 – Château-Gontier St-Rémi de 9h à 12h – Meslay-du-Maine de 14h à 16h.
Dimanche 18 mars : Pontmain basilique à 15h30.
Samedi 24 mars : St-Ouen-des-Toits de 9h à 12h pour les enfants de St-Bernard et de St-Matthieu – Craon de 14h à 18h30, adultes et confirmands – Evron de 9h à 12h – Mayenne basilique de 14h à 15 pour les enfants, de 15h15 à 16h30 pour jeunes et adultes.
