Une cinquantaine de membres de la fraternité chrétienne des personnes malades ou handicapées – la FCPMH – se sont retrouvées à la Maison diocésaine pour leur journée annuelle.
Assemblée générale, visite de l’expo Abbé Angot, déjeuner tous ensemble étaient au programme, mais surtout la rencontre, le partage et l’échange.
Toute l’année, une quinzaine d’équipes se retrouvent dans les paroisses de toute la Mayenne. Ils sont dix, douze, parfois vingt, et le temps d’un après-midi suffit à peine pour se dire ses joies et ses peines, relire une page d’Evangile, prier ensemble, prendre le goûter. Mais au total ce sont plus de 1 000 membres et sympathisants qui font partie du mouvement présidé en Mayenne par Marie-Thérèse Brillet.
Une fraternité authentique et vécue
“J’aime recevoir chez moi, les membres de mon équipe” confie Thérèse, “dire nos soucis” ajoute Julienne. Et le reste du temps ils sont nombreux ceux qui trouvent au coeur de l’Eglise bien des occasions de s’occuper, de servir des personnes seules, malades, âgées.Car c’est cela aussi être membre de la Fraternité.
“Je sonne le jour du Seigneur, tous les dimanches” nous dit Marguerite, 83 ans. A Chatelain la demande ancienne du Père Robert Baudouin premier curé de Ste-Bernadette-de-Bellebranche, n’a pas été oubliée. Pas de messe, mais des cloches pour dire que c’est dimanche quand même. “C’est important pour ma foi, remarque Marguerite, et de toute façon, moi, si je promets de faire quelque chose, je le fais. Dieu peut compter sur moi dans ce que je peux faire”. Beau programme de vie !
Le thème d’année : “Appelés à vivre les oeuvres de Miséricorde”
Vivre les oeuvres de Miséricorde, c’est le thème que les membres de la FCPMH sont invités à méditer cette année 2017-2018. Ce sera à partir de l’homélie du Pape François à la clôture de l’année sainte en novembre 2016. D’une rencontre à l’autre, on reparlera de ces oeuvres de Miséricorde que le Saint-Père a choisies pour inviter chacun à changer de vie : donner à manger et à boire à ceux qui ont faim, vêtir ceux qui sont nus, accueillir l’étranger, visiter les malades, conseiller ceux qui sont dans le doute, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter les défauts des autres, et enfin, prier les uns pour les autres.
Bonne année.
