“Des  mots qui nous résistent, des mots auxquels nous résistons” est le thème d’une récente journée de formation donnée à la Maison diocésaine par la pastorale du deuil et des funérailles. Le témoignage de deux participants en exprime ici le sens et la force.

 

La présentation et l’introduction de cette journée nous ont mis en projet de vivre pleinement cette journée, remarque Daniel . En effet, il n’était sans doute pas aisé d’accorder tous les talents et compétences des différents intervenants afin de les mettre au service des participants, tant la diversité de ces derniers était grande. Si le ton employé, les mots choisis sonnaient juste, il faut dire aussi que les différents supports tels que les reproductions de tableaux, les gestes, les œuvres musicales, l’image du filet etc … ont permis de fixer l’attention et de porter un regard nouveau sur des textes que nous avons l’impression de connaître depuis longtemps, mais que nous avons redécouverts. Ce n’est donc qu’une impression, la Parole de Dieu n’a pas fini de nous parler.

 

Des paroles reçues comme une révélation

Nous avons vécu un moment de grâce, sans doute le fruit du souffle de l’Esprit Saint. précise Daniel ; une expérience qui nous fait grandir dans la foi, individuellement et collectivement, car elle fait aussi grandir l’Eglise.

J’ai  reçu les paroles des intervenants, non pas comme un enseignement mais comme une révélation, ajoute-til, une invitation à aller plus loin dans la foi, à en vivre mieux et à en témoigner différemment.  

 

Cette formation va modifier ma relation à Dieu

J’ai découvert que les paroles du Credo ne sont pas à prendre à la lettre, mais à méditer pour en approfondir le sens, chaque fois que nous le disons.

Ansi, Daniel espère-t-il pouvoir être mieux à même de répondre aux situations qui se présentent à nous lorsque nous accueillons les familles en deuil, pour la préparation des funérailles. C’est sûr, je parlerai différemment de la Résurrection, du salut et de la vie après la mort. Il a été particulièrement sensible au commentaire du texte de saint Luc :  Jésus pardonne beaucoup à la pécheresse parce qu’elle a montré beaucoup d’amour. Le pardon des péchés, c’est une question de beaucoup d’amour offert et de beaucoup d’amour reçu
En dernier lieu, je dirais que cela va modifier ma relation à Dieu et aux autres. Je reprends volontiers une citation qui a été donnée ce 8 février « Depuis la venue de Jésus, il y a de l’humain en Dieu ». S’il y a de l’humain en  Dieu, Dieu doit bien être présent dans notre humanité. Alors si la prière est un cœur à cœur avec Dieu, alors elle nous engage envers nos frères.

Le témoignage d’Odile

Comment ne pas être tout d’abord attirée par la « réalité » du titre donné au thème retenu pour cette journée de formation ? Ce fût la première raison de mon inscription à cette rencontre. Et je ne fus par la seule… à voir, dès notre arrivée, le nombre important de participants – 84 !!! Accueil chaleureux entre les participants et les animateurs, beaucoup d’entre nous, se connaissant déjà, avaient plaisir à se retrouver pour ce temps de formation !

Après une présentation claire et « apaisante » du déroulement , cette journée a été structurée par :

– des temps d’exposés assurés par Christophe Pichon et Béatrice Piganeau particulièrement éclairants et vivants car appuyés par des moyens visuels et auditifs.
– des temps d’atelier par petits groupes de participants, clairs et rapides pour tous ! et même rassurants quant on s’aperçoit que les interrogations des autres rejoignent nos propres interrogations !!!
– quelques temps de convivialité et de partage.

Merci à la Commission diocésaine Pastorale du Deuil pour cette proposition !
Merci aux intervenants qui, par leur travail de recherche et de transmission nous accompagnent dans nos questionnements et l’approfondissement de notre foi !”

Odile

Christophe Pichon et Béatrice Piganeau étaient les deux intervenants de cette journée.